Place au peuple, place à la Commune !
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Pourquoi un tarot communard ?
Toutes les révolutions ont leurs objets de propagande, et la carte à jouer en est un classique. Il en existe pour la Révolution française, les Trois Glorieuses, 1848… Mais pas pour la Commune. En 72 jours, les communardes et communards avaient d’autres priorités ! C’est pourquoi nous avons décidé de combler cette absence.
A travers ce jeu et ces cartes, nous souhaitons remettre en lumière l’oeuvre sociale de la Commune ainsi que ses grandes valeurs : la souveraineté populaire, le droit au logement, au travail, à la subsitance, les droits des femmes, l’éducation intégrale… en un mot la République démocratique, sociale, laïque et universelle!
La Commune n’est pas qu’une parenthèse oubliée, un rêve écrasé par la Troisième république. Elle a été une réelle organisation sociale novatrice, égalitaire, démocratique, festive. A nous de faire vivre cette mémoire.
La Commune n’est pas morte !
Comment le tarot est-il construit ?
Le jeu est un tarot classique à jouer, ou tarot nouveau, 78 cartes créées par Dugudus. Attention ce n’est pas un tarot divinatoire.
Chacune des 4 couleurs du jeu représente un groupe politique de l’époque. Les deux couleurs noires représentent les membres de la majorité et les rouges ceux de la minorité. Les piques représentent les blanquistes, les trèfles les néojacobins, les cœurs les internationalistes et les carreaux les mutuellistes.
Les 16 figures communardes
Les 16 figures rois, dames, cavaliers et valets sont remplacés par des Révolutionnaires, des Démocrates, des Communards et des Volontaires, 8 femmes, 8 hommes de l’ouvrage « Nous la Commune » ! Nous gardons donc les mêmes lettres de coin R,D,C et V comme dans un tarot classique.
Exemple en grand format avec Louise Michel :
Les blanquistes (piques)
Louise Michel, Théophile Ferré, Paule Minck, Edouard Vaillant




Les mutuellistes (carreaux)
Jules Vallès, André Léo, Gustave Courbet, Anna Jaclard




Les néo-jacobins
Charles Delescluze, Rosalie Bordas, Pascal Grousset, Joséphine Marchais




Les internationalistes
Elisabeth Dmitrieff, Eugène Varlin, Nathalie Lemel, Léo Frankel




Les atouts
Les 21 atouts retracent ces 72 jours d’insurrection, du 18 mars au 28 mai.



L’excuse
A la place de l’Excuse classique, nous avons choisi Rimbaud, pour évoquer le côté artiste du personnage de l’Excuse, ainsi que pour évoquer le flou autour de sa participation ou non à la Commune.

Le livret
Pour accompagner ces cartes, un livret de 24 pages se trouve dans chaque paquet. Ecrit par Hugo Rousselle, il permettra aux joueuses et joueurs de s’y reporter pour avoir quelques explications sur chaque personnage et sur chaque évènement mis en scène dans les atouts.
Il permettra de découvrir ou redécouvrir les grands principes politiques de la Commune (souveraineté populaire, droit au logement, droit à la subsitance, laicité, droits des femmes, éducation intégrale…)